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=====Manipulation de registres matériels par champ de bits=====
Modifier une variable logiciel par champ de bits s'effectue sans problème par le biais suivant :
<code c>
struct {
  bool flag1 :1;
  unsigned char flag2 :2;
  bool flag3 :1;
  bool flag4 :1;
  unsigned char flag5 :3;
  unsigned char flag6 :6;
} Flags0;
</code>

Maintenant, on souhaite que ces données soient stockées dans un registre dont les données survivent à un reset du microtrôleur.

En prenant le cas d'un microcontrôleur ARM, il est possible de stocker ces données dans le registre ''GPREG0'' (à l'adresse ''0x4002404**<color #ed1c24>4</color>**'') accessible par la macro ''%%LPC_RTC->GPREG0%%''.

Mais la modification du flag ''flag6'' va modifier uniquement l'adresse ''0x4002404**<color #ed1c24>5</color>**'' :
<code asm>
ldr	r3, [pc, #92] ; Chargement de 0x40024044
movs	r2, #40	      ; Chargement de la donnée 40 sur un octet
strb	r2, [r3, #1]  ; Ecriture de 40 dans 0x40024044 + 1
</code>

Et là, c'est le drame. Le microcontrôleur va se mettre à écrire n'importe quoi dans le registre ''GPREG0'' puisque la seule instruction qu'il sait traiter correctement pour ce registre est un accès par le début du registre (''0x4002404**<color #ed1c24>4</color>**'').

La seule solution est de passer par une écriture complète du registre. Par exemple :

<code c>
union UGPreg0 {
  struct {
    bool flag1 :1;
    unsigned char flag2 :2;
    bool flag3 :1;
    bool flag4 :1;
    unsigned char flag5 :3;
    unsigned char flag6 :6;
  } Flags0;
  uint32_t bits;
};

static unsigned char getFlag6() {
  UGPreg0 uGPreg0;
  uGPreg0.bits = LPC_RTC->GPREG0;
  return uGPreg0.Flags0.flag6;
}

static void setFlag6(unsigned char val) {
  UGPreg0 uGPreg0;
  uGPreg0.bits = LPC_RTC->GPREG0;
  uGPreg0.Flags0.flag6 = val;
  LPC_RTC->GPREG0 = uGPreg0.bits;
}

</code>